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Voix Intersexes

Hida

“J’ai eu beaucoup de chance que mes parents me laissent être la personne que je suis, et j’encourage tous les parents d’enfants intersexes à faire de même. Essayer de « corriger » le corps d’un enfant en santé pour qu’il soit conforme aux normes sociales découle d’un préjugé, et les préjugés ne sont jamais la solution.”

Voix Intersexes

Esan

“Certaines personnes intersexes naissent avec les organes génitaux des deux sexes, puis, à l’adolescence commencent à présenter des caractéristiques masculines ou féminines plus marquées. Personnellement, j’ai été élevée comme une fille, mais à treize ans j’ai commencé à me transformer en garçon. Mes parents ne comprenaient pas. À l’école, on se moquait de moi. On voyait mon nom féminin qui ne cadrait pas avec mon apparence masculine. Mes camarades se tenaient loin de moi. Même les professeurs me regardaient de haut. Ma solitude était immense.”

Voix Intersexes

Katie & Arlene

“Lorsque j’ai appris que mes fillettes présentaient à la naissance des caractères sexuels atypiques, on m’a conseillé de le leur cacher. Au fil des ans, c’est ce secret, bien plus que la différence elle-même, qui a contribué au sentiment d’isolement et de solitude. Il faut revoir notre compréhension de l’intersexualité : ce n’est pas une maladie, c’est une manière d’être au monde.”

Voix Intersexes

Small

“J’ai subi plus de 20 opérations ratées qui visaient toutes à « normaliser » mon corps. J’ai surmonté toutes ces difficultés et aujourd’hui, je vis ma vie comme une personne intersexe fière de qui je suis.”

Voix Intersexes

Pidgeon

“Des médecins ont mutilé mes organes génitaux et reproducteurs. Pourquoi? Pour rendre mon corps conforme à leur conception d’un corps féminin « normal ». Ces experts ont tort. Neuf fois sur dix, les corps intersexes sont parfaitement sains. Nos corps ne sont pas seulement normaux, ils sont beaux.”

Voix Intersexes

Kimberly

“Les médecins affirment souvent que la « majorité silencieuse » des personnes intersexes sont satisfaites des traitements qu’ils ont reçu au cours de leur enfance. Avant, je faisais partie de cette soi-disant « majorité silencieuse », mais je n’étais certainement pas heureuse. Les médecins tirent des conclusions erronées du fait que leurs patients, devenus adultes, ne reviennent pas les voir pour se plaindre. Mais ce silence peut tout aussi bien traduire un sentiment de honte et de stigmatisation. Il est temps de mettre fin au silence et à l’invisibilité d’une majorité bafouée et traumatisée.”

Voix Intersexes

Julius

“Je suis intersexe; c’est une réalité que je dois constamment dissimuler pour pouvoir me sentir accepté et en sécurité. C’est épuisant et déprimant; ça me tue à petit feu. Toute ma vie, j’ai été victime de harcèlement; dès l’enfance on m’a appris que mon corps ne m’appartient pas. On en a fait un objet public, qu’on examine et qu’on abuse contre mon gré. Il faut mettre un terme à cela.”

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